COMMENT FORMULER UNE CONCLUSION DE THÈSE MAGISTRALE ?

 

Dans la rédaction d’une thèse, la conclusion d’une thèse et de tout mémoire universitaire est la partie qui clôt le document. Il s’agit donc d’un résumé de tout ce qui a été dit tout au long du développement. Cependant, cela ne signifie pas que celle-ci doit être écrite avec négligence.

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Au contraire, c’est la partie qu’il ne faut pas précipiter, car c’est le deuxième élément que les correcteurs lisent après l’introduction. La lecture de la conclusion permet d’avoir une idée globale de l’ensemble du mémoire et de ses idées principales. C’est donc l’une des parties les plus délicates à écrire.

Une mauvaise conclusion peut notamment discréditer tout le travail qui a été fait en amont. Qu’il s’agisse d’erreurs de forme ou d’un manque de pertinence dans le contenu, tout point négatif est susceptible de faire baisser la note attribuée au mémoire.

Le rôle d’une conclusion

La fonction principale d’une conclusion est de mettre fin à l’argumentation entamée dans l’introduction et de répondre au problème posé dans cette dernière. Il s’agira donc en quelque sorte de clore le document.

Elle sert également de résumé et donne un aperçu du sujet. Elle résume donc les grandes lignes accompagnées des principaux arguments du développement.

La conclusion de la thèse constitue le moment de vérification de la structure argumentative et de la méthodologie utilisée dans l’élaboration des données et informations.

Si le travail est bien structuré, c’est-à-dire que si les idées à n’importe quel niveau de la thèse représentent une synthèse de celles des niveaux précédents, la rédaction de la conclusion sera agile, car elle est une conséquence immédiate du travail déjà effectué.

 

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Avant la conclusion, prenez le temps de la réflexion

Avant de rédiger l’Introduction et la conclusion, mieux vaut laisser la thèse au moins une journée dans un tiroir, histoire de s’en détacher un peu.

Cela permet de rédiger plus efficacement cette partie de la thèse, c’est-à-dire de le résumer au mieux. Une erreur souvent commise, en effet, lorsque la thèse est trop entre les mains, est d’en parler, et donc aussi de la résumer, en prenant trop de choses pour acquises et en faisant des sauts logiques dans l’exposé. Le lecteur externe doit au contraire être guidé par vous avec la plus grande clarté et concision.

 

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Les éléments d’une bonne conclusion d’une thèse ou d’un mémoire

Tout d’abord, une bonne conclusion rappelle le problème, et surtout le résout. Ainsi, on doit pouvoir retrouver dans la première phrase de votre conclusion, le problème que vous avez traité dans votre développement, mais aussi la solution apportée à celui-ci. Ensuite, votre conclusion doit résumer les principales idées que vous avez développées tout au long de votre thèse, en particulier les arguments les plus poignants et les résultats les plus intéressants. En bref, la conclusion doit inclure le problème associé au thème et le résumé des arguments avec lesquels vous avez défendu votre idée. Ce sont les deux points principaux qu’il faut absolument retrouver dans une bonne conclusion.

Comment écrire la bonne conclusion d’une thèse ou d’un mémoire

Comme pour toutes les autres parties de la rédaction d’un mémoire, la conclusion a également ses règles, ses formules et sa méthodologie. Bien qu’elle ne soit pas moins importante que les autres étapes de l’écriture, elle semble plus facile à écrire. En effet, les données dont vous aurez besoin pour rédiger votre conclusion sont celles que vous avez déjà collectées, analysées et qui ont en l’occurrence fourni votre argumentation. Ainsi, vous n’aurez pas à trop réfléchir à ce que vous allez dire dans cette dernière partie de votre écriture.

La conclusion d’une thèse ou d’un mémoire doit être claire et concise. Pour qu’elle soit efficace, il doit y avoir, un processus logique dans les idées présentées. En particulier, il est nécessaire de rappeler la méthode de raisonnement suivie dans le travail, en rapportant les résultats les plus importants qui sont apparus. Par ailleurs, il convient de mentionner les éventuels développements futurs de la recherche et de fournir toute indication à caractère réglementaire.

Vous devez accrocher votre lecteur dès la première phrase de votre conclusion. La première chose à faire dans une conclusion est comme nous l’avons mentionné de rappeler la problématique de votre étude, énoncée en introduction et à laquelle la conclusion doit apporter l’élément de réponse démontré dans le développement. C’est la fonction essentielle de la conclusion. Ensuite, il faudra résumer tout ce qui a été dit dans le développement dans un esprit de synthèse. La façon la plus simple de le faire est de suivre l’ordre chronologique de votre développement, en gardant les grands concepts, les grandes idées et les informations les plus intéressants. L’exercice de la conclusion justement est de pouvoir contracter tout votre développement en peu de mots. Il ne faut pas non plus qu’elle soit trop courte.

La forme est également importante ici. Vous devez terminer votre document avec style, ce qui implique de respecter les règles grammaticales, la syntaxe, l’orthographe, mais aussi le registre de langue. Opter pour un langage fort, mais pas trop formel non plus.

 Dans la Conclusion, vous devrez tirer les ficelles de la thèse ou du mémoire : vous entrerez alors dans le fond du contenu des chapitres individuels, rappelant explicitement les résultats auxquels vous êtes arrivé (ou la littérature que vous avez consultée arrive).

La conclusion doit être harmonisée avec l’introduction ; il faut y donner la justification et la démonstration des positions prises. C’est aussi pour cette raison que vous réécrirez votre introduction générale finale après avoir finalisé cette conclusion !

L’introduction et la conclusion se ressemblent ; la différence est que dans la conclusion il faut révéler « où est le trésor », c’est-à-dire tirer les ficelles du raisonnement, alors que dans l’Introduction on peut se limiter à expliquer les termes du problème, sans dire « comment ça se termine ».

Enfin, vous pouvez faire une ouverture pour donner des exemples d’extensions possibles à la réflexion que vous avez menée sur le thème. Ce n’est pas obligatoire, vous pouvez vous en passer si vous ne le jugez pas utile pour votre conclusion.

Les erreurs à ne pas commettre dans une conclusion 

Pour votre mémoire, il est préférable d’éviter les formules de mémoire habituelles au début de la conclusion comme : en résumé, en conclusion, en résumé, pour finir, etc.

Ensuite, il est important de prouver que vous maîtrisez parfaitement votre sujet. Évitez d’écrire une conclusion trop courte. Cela véhiculera une image de paresse ou d’incompréhension de son propre sujet.

Évitez également d’ajouter de nouvelles informations que vous n’avez pas prises en compte dans votre développement. Gardez simplement à l’esprit que la conclusion symbolise la fin du développement et qu’il ne faut donc plus ajouter de nouveaux éléments, en particulier aucune nouvelle citation d’auteur. Il n’est pas non plus opportun d’ouvrir un débat sur le sujet dans votre conclusion.

Puisque la conclusion n’est pas l’introduction, il ne faut pas l’écrire en termes de généralité. Évitez d’être vague, imprécis et soyez plutôt clair, concis et précis. Surtout, ne commettez pas l’erreur de transposer l’inspiration de votre introduction dans votre conclusion. En effet, n’oubliez pas que l’introduction et la conclusion sont les deux premières parties que lira le correcteur ou l’examinateur de votre mémoire. Cela ne vous serait d’aucune utilité s’ils avaient l’impression de lire deux fois les mêmes choses.

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La conclusion n’est pas non plus le lieu où il faut séduire son lecteur avec des termes trop complexes issus de la grande littérature. Soyez captivant, mais n’en faites pas trop non plus. Enfin, essayez toujours de terminer votre conclusion par une phrase percutante dont le jury se souviendra à jamais !

Enfin, n’oubliez pas de nous soumettre votre thèse pour la corriger :

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Pr Dr Pierre CABANA

Pr DR Jean N’DRI

MOB : 00212660107557

Email : coach.langue@gmail.com