Vous êtes nombreux à nous solliciter pour le copié-collé de vos thèses, vos masters et vos mémoires administratifs. C’est-à-dire pour réécrire et reformuler vos mémoires !
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Je ne parlerai même pas de ceux ou celles qui sans vergogne copient à 100 % de passages entiers, voire des pages, quand ce n’est pas une thèse en entier. Qui plus est en droit.
Si faire un copié-collé d’une thèse ou d’un master, c’est un simple C+V d’une seconde, enlever et réécrire du plagiat demande souvent une heure par page, voire une heure et demie… autant l’écrire. Et ce bien souvent pour obtenir un résultat souvent passable en style d’écriture !
Je peux comprendre un étudiant qui a du mal à paraphraser, mais difficilement, celui ou celle qui va se servir directement dans une thèse qui ne lui appartient pas. Sur Internet, il sera immanquablement décelé par les anti plagiats.
Ce d’autant plus que l’antiplagiat qui détecte un document plagié revient en permanence s’y référer. Un peu comme un chien qui mord, l’antiplagiat ne vous lâchera pas et reviendra sans cesse dans votre texte.
Comment éviter le plagiat ?
Paraphrasez.
Déjà en paraphrasant. Il n’existe pas de logiciel miracle à ce niveau qui fera ce travail à votre place. On vous en propose sur internet, mais sachez que ça ne marche pas. Une seule solution, paraphrasez, reformulez, réécrivez, car même si vous n’êtes pas un expert en la matière, vous attendrez des taux de plagiat de 30 %. Il sera dès lors possible de vous en défaire. Certes avec difficulté ! Mais c’est encore jouable…
Assurez-vous si vous utilisez des livres que ceux-ci n’aient pas déjà été publiés sur internet.
Je me souviens d’un élève doctorant qui m’assurait n’avoir recouru qu’à des livres et dont le taux de plagiat avoisinait les 60 pour cent. Pour cause, ces livres étaient publiés sur internet.
Pareillement, si vous récupérez des doctorats-papier à la faculté, méfiez-vous ; ils ont peut-être fait l’objet de publications et si l’auteur s’en aperçoit un jour, vous courrez auprès de graves ennuis (voir la loi).
Donc, réécrivez vos textes pour éviter le plagiat ! Vous économiserez du temps et de l’argent. Je préfère travailler sur une thèse mal écrite que sur une thèse bourrée de plagiat. Vous me direz que souvent, j’hérite des deux problèmes en même temp. Au moins l’étudiant aura fait de son mieux pour écrire.
CITEZ VOS SOURCES
Le plagiat est souvent par définition une citation sans guillemets ni note de bibliographie
Quand vous évoquez un auteur, et reprenez ses idées, sans pour autant ne pouvoir trop les reformuler (ou par facilité), citez vos sources en bas de pages.
Suivant les normes de votre établissement, c’est-à-dire le plus souvent :
- le nom de l’auteur ou des auteurs ;
- le titre et le sous-titre de la thèse ;
- le type du document (thèse de doctorat) ;
- le nom de l’université ;
- l’année de soutenance de la thèse.
Il en est de même des ouvrages et des rapports consultés.
« Titre du chapitre », NOM Prénom (de l’auteur ou éditeur du livre), Titre du livre, lieu de publication : maison d’édition, pages.
Assurez-vous tout de même des normes de citation de votre faculté.
Mon conseil, notez vos sources au fur et à mesure, vous gagnerez du temps au moment d’écrire la bibliographie et éviterez de passer plusieurs semaines à la reconstituer.
Vous pourrez par la suite les mettre aux normes.
UTILISEZ LES GUILLEMETS POUR CITER LES AUTEURS DANS VOTRE M2MOIRE
C’est-à-dire quand vous reprenez l’écrit de l’auteur ou ses paroles. Évitez toutefois d’en abuser. De gros pavés de 10 à vingt lignes, OK, ça remplit, mais ce n’est pas trop sérieux ni académique. Essayez dans ce cas de couper la citation, et de faire plusieurs phrases en guillemets, séparés par des mots vous appartenant.
La fonction des guillemets est d’encadrer les citations ; c’est leur rôle traditionnel. Citer consiste à reproduire mot à mot un texte tel qu’il a été écrit ou des paroles telles qu’elles ont été prononcées. En employant les guillemets, l’auteur garantit que les mots encadrés sont la copie « fidèle » de l’original, qu’il en a respecté à la lettre la syntaxe et la ponctuation, qu’il n’a modifié ni l’orthographe ni l’ordre des mots.
Enfin, plus ou moins fidèle ; cette fonction reste toutefois théorique, car bien souvent l’on est obligé d’adapter la phrase de l’auteur pour l’intégrer à notre texte.
À titre personnel, connaissant bien tous les antiplagiat, je vous mets en garde contre l’usage dans votre texte entre guillemets de point (.), de point-virgule ( ;), car je me suis aperçu que certains antiplagiat refusaient de considérer la phrase comme citée. Pourquoi ? Mystère et boule de gomme.
QUAND VOUS ÉCRIVEZ VOTRE MÉMOIRE : PARAPHRASEZ
Vous paraphrasez tout en respectant les normes de citations, c’est long, mais c’est bien. Vous gagnerez en satisfaction personnelle, et surtout en énergie par la suite. N’attendez pas d’avoir écrit totalement votre thèse, votre master pour contrôler votre plagiat. Dans le cas contraire, vous passerez des semaines à retirer votre plagiat, à bricoler. Bienvenue en enfer.
Pensez toutes les 10 pages à les passer à l’antiplagiat. Pourquoi ? Ainsi, vous vous rendrez compte de votre taux de plagiat. Où se trouve-t-il ? Vous apprendrez peu à peu à mieux paraphraser, à plus citer… Vous gagnerez en assurance et votre style s’affermira
. Par l’apprentissage, vous maitriserez votre écriture et vous vous améliorerez.
QUELS LOGICIELS ANTIPLAGIAT UTLISER
Il existe de nombreux logiciels antiplagiat auxquels vous pouvez recourir.
Les logiciels gratuits n’existent pas. Pensez-vous qu’un éditeur de logiciel qui aura dépensé des centaines de milliers d’euros ou de dollars le mettra à disposition en version « free » ?
Donc, arrêtez d’utiliser ces logiciels gratuits qui ne donnent aucun résultat et qui sont dangereux, car ils peuvent capturer vos écrits pour les revendre.
Je ne ferai pas de publicité pour un logiciel de plagiat quelconque, mais sachez que sans un test antiplagiat sérieux et PAYANT, vous ne pourrez enlever votre copié collé, car avant de le faire sauter, il faudra bien pouvoir l’identifier. Bienvenue en enfer…
Et ce n’est pas en changeant un verbe, un adjectif que vous pourrez vous en débarrasserez et tromper le logiciel antiplagiat.
EXPERT RÉDACTION ET LE PLAGIAT : NOUS POUVONS REECRIRE LE PLAGIAT
Il arrive que vous me sollicitiez pour éviter le plagiat de votre thèse, et donc réécrire et reformuler votre master, votre licence et l’ensemble de vos mémoires et publications universitaires.
Reformuler ou réécrire du copié collé est un travail que je ne confie pas à mes collaborateurs, car franchement, autant ils sont doués pour écrire, autant pour faire sauter du plagiat universitaire, ils ne pas trop partant. C’est tout d’abord un travail inintéressant, mais c’est très compliqué surtout quand c’est tout un mémoire qui est affecté.
Je n’accepte pour le copié-collé de réécrire qu’à certaines conditions :
D’abord qu’un test antiplagiat sérieux soit effectué. Ce test est payant.
Ce n’est que sur la base de ce test, et en fonction des résultats que j’accepte un travail de réécriture et de reformulation de plagiat.
C’est sur cette base, et sur la difficulté du texte que je me baserai pour établir mon devis de reformulation du mémoire ; en prenant en considération mon temps de travail et les tests de contrôle du plagiat que je devrai effectuer pour vérifier le résultat tout au long de la réécriture
En bref, reformuler du plagiat, c’est un petit peu moindre qu’un travail d’écriture, voire pire dans la mesure où il faut faire redescendre le taux de plagiait au seuil admis, c’est-à-dire 15 et certaines fois 10 %.
Professeur Pierre François
Mob : 00212660107557